Une fille
Description: Une fille.. Juste une fille.. Comment une seule personne peut-elle gâcher une si belle amitié ? Ils étaient pourtant amis depuis si longtemps.. Formant la Golden Pair.. Et ils avaient été séparés par cette fille.. - 3 chapitres + Un One Shot
Catégorie: Prince of Tennis
Genres: Shonen-Ai - Romantique
Persos principaux: Kikumaru Eiji - Oishi Shuichiro
Incompréhension # Chapitre 1
Une fille.. Juste une fille.. Comment une seule personne peut-elle gâcher une si belle amitié ? Ils étaient pourtant amis depuis si longtemps.. Formant la Golden Pair.. Et ils avaient été séparés par cette fille..
Eiji Kikumaru ne montrait rien et restait le positif de l’équipe de Seigaku, toujours sourire et blaguant sur tout. Cependant des pensées s’entrechoquaient dans sa tête, il n’avait jamais eu idée qu’Il pourrait l’abandonner.. Il ne savait pas même pourquoi.. Cela faisait plusieurs semaines.. Bientôt plus d’un mois qu’Oishi ne l’avait plus regardé comme avant. Même durant les match de la Golden Pair, son ami ne le rassurait plus, il ne s’approchait plus pour le prendre par l’épaule et ne lui accordait plus ce regard qui le soulageait tant lorsqu’il doutait de ses capacités..
Quand cela avait-il débuté ? Etais-ce avant ou après cet entraînement spécial.. Lorsque toute la troupe c’était retrouvée pour s’essayer à un autre sport.. Après tout, ils avaient fait du Bowling, du Billard.. Cette fois là, Fuji les avaient emmenés faire du badminton.. Mais c’était-il passé quelque chose là-bas qui puisse froisser Oishi ? Qui puisse briser la golden pair, toujours liée même durant les match les opposant..
Flash-back
Ils avaient eu rendez-vous devant un cinéma.. Eiji avait joyeusement cru que c’était fini des entraînements et que toute l’équipe ce retrouvait pour voir un film, mais il fut vite repris par la réalité.. C’était du sport et encore du sport qui l’attendait. Malgré ces espoirs gâchés, il fut heureux de voir tout le monde réunit, ce dimanche après-midi là. Fuji leur appris alors le nouveau sport qu’ils essayeraient.. Badminton.. Eiji repris automatiquement son sourire et, avec sa voix qui motivait toujours les troupes et son v de la victoire habituel, cria de joie.
Arrivés dans la hall de Badminton, Fuji s’annonça et une très jolie fille sortit de l’arrière salle, réservée au stock. Elle devait avoir leur âge et avait des cheveux mi-longs, en dégradés. Elle avait un visage très beau et très joyeux et ses habits étaient composés d’un jean, d’un top sportif (mais très féminin pour autant) et de converses courtes. Eiji me pût s’empêcher de taper Oishi du coude pour lui chuchoter un « Elle est canon, tu ne trouves pas ? ». Il ne vit pas la mine désespérée de son coéquipier, trop occupé à désormais regarder ses habits à lui, pris à la va-vite ce matin-là. C’est clair qu’il aurait pu faire plus d’efforts.. Son pantalon rayé ressemblait à un bas de pyjama et son t-shirt était très simple.. Il leva la tête et sourit, malgré l’air ridicule qu’il pensait avoir. Il ouvrit des yeux grands comme des soucoupes lorsqu’il vit la jeune fille enlacer Syusuke (Fuji). Il cria, joyeux quelques mots.
- Hey Fuji ! Tu m’avais caché tu avais une copine !
Fuji, dans les bras de la jeune fille rougit mais le cacha un peux, les yeux toujours fermés, son sourire habituel aux lèvres. La jeune fille leva la main, ferma la paume et avec son poing fermé frotta le crane du jeune homme pour lui faire mal. Elle parla alors d’une jolie voix.
- Ca fais longtemps que t’es plus venu glandu !
- Le Tennis me prend beaucoup te temps Thelia..
La réponse de Syusuke avait été étouffée, la jeune fille n’arrêtant pas de le martyriser en frottant fort sur sa tête. Elle le lâcha enfin et lui demanda combien de courts ils voulaient réserver. Eiji regardait la jeune fille avec des regardes pleins d’étoiles et sauta au coup de Fuji, joyeux.
- Tu ne nous présente pas ta copine ?
- Ce n’est pas ma copine ! Les gars, je vous présente Thelia..
Kikumaru (Eiji) était déjà partit voir sa paire et lui murmurer encore une fois qu’il trouvait la jeune fille avec Fuji très belle, et coup de chance elle ne sortait pas avec le jeune homme. Cette fois à nouveau il ne vit pas le Oishi vexé et jaloux..
Fin du Flash-back
Eiji marchait au bord de la rivière où il vit au loin Kaidoh continuer de s’entraîner. Lui, était déjà trop fatigué pour bouger plus vite que le ton lasse qu’il utilisait. Il était seul et oublia de se forcer à avoir cet air si positif qu’il utilisait tout le temps la journée. Habituellement, cet air lui était naturel, mais là, le comportement d’Oishi l’intriguait, l’inquiétait et surtout, le rendait malheureux. Il avait à présent compris que la présence d’Oishi à ces cotés lui étaient totalement indispensables..
Il arriva devant le container, encore là malgré l’annonce de suppression. Toujours aussi agile malgré la fatigue, il monta dessus et s’assit. Le soleil se couchait à l’horizon et Eiji le regarda, espérant sentir la présence d’Oishi à ces cotés comme d’habitude, mais lorsqu’il regardait à coté de lui, il était clair que son ami n’y était pas. L’acrobate se coucha et ferma les yeux. Pourquoi ? Pourquoi Oishi l’avait-il abandonné..
Il était positif avant de rencontré le jeune homme, cependant, Oishi était devenu son ami, son partenaire, sa moitié.. Il était devenu celui qui le réconfortait sans dire un mot, rien qu’un regard, rien qu’un sourire, rien qu’un geste.. Le jeune homme était devenue une drogue pour le titulaire de Seigaku.. Oui, il ne pouvait pas se passer de son partenaire, avec lequel il formait la si belle Golden Pair..
Tous ces gestes qui le réconfortait, il les avait remarqués, cependant, il n’avait jamais réalisé comme ils lui était importants. Il n’avait jamais réalisé qu’il ne pouvait vivre sans lui.. Et là, privé de cette personne si chère, il réalisait qu’il ne pouvait rien faire. Même son tennis ressentait cette peine qui enserrait son cœur. Il sentit les larmes couler le long de ses joues. Il ne savait plus quoi faire..
Une goutte, deux gouttes.. Il se mit à pleuvoir. Cela ne sembla pas déranger le jeune homme, laissant l’eau tombant sur lui se mêler aux larmes qui coulaient à présent abondamment le long de ses joues…