Le Hangar de l'ange
Description: Un endroit où on vous accueille à bras ouverts, Vous, qui avez surement commis les plus grosses bêtises alors que vous ne dépassez pas 18 ans. C'est un mensonge? C'est ce que vous croyez? Mais alors, cette jeune fille toute menue qui vous tend la main, au trait tirés et au sourire calme... C'est un ange, une illusion? En êtes vous sure?.....
Catégorie: Inventé - Amour
Genres: Autre - Autre
Persos principaux: Autre - Autre
Remeber the beginning of the fairy tale # Chapitre 4
Décembre de la première année.
Ryu est couché sur son lit. Il fixe le plafond depuis maintenant une bonne heure. Il réfléchis. A tout et à rien. Au faites que Noël approche, que les vacances de fin d’année ont commencé depuis maintenant trois jours, qu’il a eu le droit de rester ici pour ces vacances. De toute façon, son père ne veut pas le voir. Il ne peu donc pas rentrer chez lui. Il n’est d’ailleurs pas très sûr la localisation de l’appartement de ses parents. Il a voulu effacer de sa mémoire tout ce qui pouvait concerné sa vie d’avant. C’est à croire qu’il a en partie réussi. Comme il n’a personne avec qui sortir , que ces devoirs ne l’occuperont pas toutes les vacances , il a trouvé un petit boulot. Bon, l’embauche n’a pas été facile. C’est sûre que quand on est connu par tout les services de police de son district plus les districts périphériques, c’est toujours un peu compliqué. Mais bon, un vieux papy a accepté de l’embaucher dans sa librairie, à l’essai, comme il dit. Il n’a trouvé personne d’autre car il ne peut pas assurer un aussi bon salaire que ses compatriotes. Mais bon, c’est toujours intéressant de bosser dans une librairie. De toute façon, c’était un peu ça ou rien. Enfin bref. Ryu finit par se relever. Il a besoin de penser à autre chose. Il veut essayer de se persuader qu’il n’est pas seul. Si ça se trouve, l’ange est ici… Enfin, c’est un espoir mais comme il a interdiction formelle de la part de la moitié des premières années de l’approcher, autant ne pas tenter le diable. Et si on le tentait, cette fois ci encore. Ryu prend un pull ,l’enfile et sort.
Il commence à déambuler dans les couloirs, frappant à chaque porte de chambre, lisant les noms qu’il y a sur les portes, dans l’espoir de trouver, quitte à se prendre un oreiller en pleine figure après. Mais personne ne répond. C’en est à se désespérer. Il en vient à la fameuse porte. Elle s’appelle Hoshiro? Tout doucement, il toque à la porte, attendant une réponse. Il attend puis se traite de crétin. Elle parle Akiko, comment veut tu qu’elle réponde?! Alors Ryu colle son oreille à la porte. Il entend des sanglots étouffés. Alors il hésite. Il a cette folle envie de rentrer, quitte à lui parler, de lui montrer un peu de gentillesse mais d’un autre côté, les paroles d’Asuka et de Maki lui reviennent en tête. Que doit il faire exactement? Il ne sait pas, mais alors absolument pas. Puis, il revient à sa pensée initiale. Tentons le diable. Il ouvre la porte avec lenteur. Son regard se pose sur le lit. Akiko est bien là, c’est en effet elle qui pleure. Elle porte un petit pyjama bleu outre mer qui n’a pas l’air bien chaud. C’est le jeune homme qui frissonne à sa place .
« Ak…Hoshiro? ça ne va pas? »
Akiko relève la tête. Ses joues sont rougies, ses yeux embués. Il y a pourtant cette petite lueur en eux, comme ci elle était si heureuse de le voir lui devant elle. Elle esquisse quelques gestes, comme si elle n’est pas sure de la réalité de l’apparition. Ryu se rapproche un peu d’elle. Il tend timidement la main pour essuyer une des multiples larmes qui dévalent ses joues. Elle ferme les yeux. Elle recherche la caresse réconfortante . Ryu finit par s’assoir sur le lit . Kiko se blottit contre lui, se laissant bercer par cet homme qui hésite avec tendresse. Il ne sait pas bien comment s’y prendre. Pour lui, tout cela est étrange, bizarre. Cela fait partit de ces choses oubliés. Ryu pense que Akiko ne sait plus trop où elle en est. A se jeter en larmes dans les bras d’un inconnu, surtout quelqu’un lui, sans réfléchir, il faut ne plus avoir l’esprit clair. Ou alors avoir un peu de sentiment pour lui. Mais le jeune homme balaye cette hypothèse rapidement. On ne lui a dit que trop de fois qu’il n’avait aucune illusion à se faire. Un ange n’aime pas un diable, bien que l’inverse soit possible. Ils restent tout deux immobiles, un petit moment. Akiko a arrêté ses larmes, elle a fermé les yeux. Elle somnole en faite. Ryu finit par lui demander
« Tu serais mieux dans ton lit tu sais. »
La main de Kiko s’agrippe à son pull. Elle ne parle pas, ce sont ses gestes qui s’expriment à sa place. Elle espère qu’il comprend. Elle veut qu’il reste. Parce que tout ceci, Akiko croit que cela relève du rêve, de l’illusion. Ryu la couche quand même dans son lit. Il tente de l’endormir comme il aurait fait avec une petite fille. Il se surprend même à déposer ses lèvres sur son front. Akiko semble rassuré. Elle a fermé les yeux et garde la main du jeune homme dans la sienne. Elle la sert de toutes ses forces. Puis, elle s’endort, rassurée et heureuse. Ryu sourit. Si elle va bien alors tout va bien. Ce qu’il n’a pas entendu, c’est ce qui va casser ce semblant de bonheur. Shizuru l’a surpris. Elle est arrivée au moment où il recouchait Akiko. Le jeune homme ne l’a ni vu ni entendu, ou plutôt, il n’a pas eu envie de l’entendre. Il est passionné par la gamine au sourire d’ange. La tante reste immobile, de rage. Ne lui a t-on pas dit de s’éloigner d’elle? Comment ose t’il…
Elle finit par l’empoigner et par l’emmener au dehors . Lui n’as pas le temps de réagir. Et les maigres forces d’Akiko endormie ne lui permette pas de résister. L’infirmière l’emmène un peu plus. Le sermon commence. Ryu baisse les yeux. Pas de honte mais de tristesse. Son illusion de bonheur vient de se fracasser en mille morceaux.
« …ça t’amuse de la souiller. Oh non, ce n’est pas ça. C’est ta victime idéale. C’est vrai, une fille menue et muette fait un magnifique jouet »
Ryu relève la tête. Ses yeux ne sont que colère. Ils en sont terrifiant.
« Akiko…n’est pas …. Un jouet »
Quand il s’approche de Shizuru, celle-ci fait trois pas en arrière de peur. Mais il passe son chemin sans un mot. Parce que pour lui, il sait pertinemment que le premier raisonnement de Shizuru est juste. Un ange n’a pas à être avec un diable. Le voilà qu’il déambule dans les couloirs, pour finir par s’assoir sur une marche de l’escalier menant au dortoir. Il est recroquevillé sur lui-même. Comment va réagir Akiko à son réveil? Vas t’elle croire à la fable que va surement créer l’infirmière? Où penchera-t-elle pour le rêve? Et si, malgré toutes ces excuses possibles, elle saurait que tout ce qui a eu lieu est bien réel. Et si elle pleure, à cause de cela. Le cœur de Ryu se serre. Il est bizarrement sensible à ses larmes qui ressemble à des perles de cristal. Les heures passent , défilent. Ryu est seul dans sa tristesse. Puis il entend du bruit, des cris , des appels. Et une main lui agrippe le pull, comme ci sa propre vie en dépendait. Le jeune homme lève la tête. L’ange. Cependant, il se souvient de ce qu’on lui a dit. Il secoue son bras pour se débarrasser de la main. Akiko voit le bras qui l’a précédemment réconforté la chasser. Ses grands yeux clairs indiquent une incompréhension
« Vas t’en. Tu n’as rien à faire avec moi ».
Ryu n’ose même pas le lui dire en face, ce mensonge à son cœur. Ce sont des sanglots qui lui font relever la tête. Akiko est en larme, plus que la dernière fois. Et ces larmes sont différentes . C’est à ce moment que Shizuru arrive. Elle se rapproche de sa nièce qui secoue la tête. Non, non, ce n’est pas vrai. C’est pas vrai! La tante tente de réconforter Kiko mais celle-ci la chasse. Le jeune homme lui, ne sait plus quoi faire. Il n’a qu’une envie, prendre l’ange dans ses bras, la bercer, lui dire que ce qu’il vient de dire n’est pas ce qu’il pense. Mais la présence de Shizuru l’en empêche. Cependant… Ryu finit par reprendre Akiko dans ses bras. Elle ne comprend pas. Lui a oublié la tante. Est-ce si compliqué d’aimer quelqu’un.?
___________________________________________________________________________
Akiko rougit un peu à ce souvenir. Comme ci la petite fille qu’elle avait été alors revenait ,peu à peu. Rêve d’enfant, Rêve d’amour. Rêve du prince charmant, histoire fleur bleue. Fairy Tales. Tout aurait pu continue son court, comme ci de rien était. Mais certains pourrais dire que la poisse suivait Akiko. D’autre diront que c’était parce qu’elle était trop faible. Kiko , elle , est prête à tout pour refaire vivre cette illusion de bonheur….