La Malédiction du Coeur
Description: Temari est une lycéenne malheureuse. Brimée, victime de chantage affectif et d\'attouchement de la part d\'un de ses professeur, tout cela n\'est rien face à ses blessures du cœur, à son horrible sentiment de culpabilité et à sa solitude. Pourquoi culpabilise-t-elle ? Est-elle réellement seule ? Bon gré mal gré, elle se retrouvera au cœur et impliqué plus que de raison dans une rivalité et d\'une malédiction vieille de plusieurs centaines d\'années dont elle n\'a même pas connaissance. Univers Alternatif/Couples Originaux/
Catégorie: Naruto
Genres: Shojo - Fantasy
Persos principaux: Temari - Nara Shikamaru
Les meurtrissures du coeur. # Chapitre 4
Chapitre
4 : Les meurtrissures du cœur
Depuis
deux mois, Temari n'allait plus à l'école. Elle allait juste à son travail le
soir. C'était à peine si elle rentrait chez elle, et quand elle le faisait,
elle subissait les remontrances de son petit-frère. Mais elle s'en moquait.
Elle avait mieux à faire: la blonde cherchait sans relâche son amie, écumant la
ville et les postes de polices pour
trouver d'éventuelles informations. Pourtant, Temari n'était ni détective, ni
policière, et la tâche s'avérait extrêmement ardue. Mais si elle faisait tout ça, c'était pour se
raccrocher à un espoir. Temari espérait au plus profond d'elle-même que son
amie soit vivante, quelque part, malgré la quantité démesurée de sang
appartenant à la jeune fille retrouvée dans la ruelle où elle a disparu. Et à
partir de là, plus aucune trace de l'adolescente. Et la Sabaku n'en pouvait
plus, elle ne savait plus où chercher.
Temari
s'assit à la table de la terrasse d'un café, et après avoir commandé un
remontant, laissa tomber son front sur la table froide. Elle était épuisée.
Depuis quand n'avait-elle pas dormi ? Depuis la dernière fois qu'elle était
rentrée chez elle, il y a deux jours. De toute manière, même en essayant elle
ne pouvait pas dormir: ses nuits étaient ponctuées de cauchemars. Elle voyait
Hidan, dépecer avec rage les lycéennes mortes dans la forêt de son lycée. Parmi
elles, il y avait Tenten qui hurlait à la mort et qui suppliait Temari de venir
l'aider. Cette dernière appelait à l'aide, mais personne ne venait et elle se
trouvait impuissante devant ce désolant tableau. Jusqu'à ce que Shikamaru
apparaisse derrière elle et lui murmure: "tout ça, c'est de ta
faute…" Après ça elle se réveillait en hurlant. Donc choisir entre
"ça" et des nuits blanches, elle avait fait son choix.
Le
serveur lui apporta un café qu'elle but à petite gorgée, se brûlant la langue.
Puis la blonde aux quatre couettes sortit une pochette cartonnée jaune de son
sac. Elle l'ouvrit avec délicatesse, comme un trésor enfoui. Dedans
s'entassaient photos, articles de journaux et notes écrient par l'adolescente.
Depuis cinq ans elle récupérait des informations…
Le
premier article du "Konoha News" datait justement d'il y a cinq ans.
Une photo d'un garçon blond aux yeux bleus, l'air espiègle et malin inscrit sur
le visage, accompagnait l'article du journal. Le bout de papier disait
précisément:
Aujourd'hui, le quinze février 2004, Konoha est en deuil.
Naruto Uzumaki, fils unique de Minato Namikaze, notre défunt Hokage, a disparu mystérieusement.
D'après ses plus proches connaissances, le jeune Uzumaki, âgé de seulement treize
ans, était rentré chez lui après avoir passé une soirée avec ses amis. Voilà
une semaine que Naruto n'a pas réapparu, et la police a retrouvé en bordure de
la ville une abondance de sang qui appartiendrait au garçon.
Trois
mois après, on retrouvait un corps carbonisé identifiable seulement grâce à la
manchette bizarrement intacte du cadavre, où était inscrit "Naruto
Uzumaki". Depuis ce jour, le jeune garçon est déclaré comme étant décédé
dans d'atroces souffrances, bien que la police continue toujours son enquête à
cause d'éléments étranges. Naruto était un très proche ami de Gaara, si ce
n'est son seul ami. Temari l'aimait bien. Il était turbulent, agité et
fatiguant, mais il avait quelque chose dans le regard de droit et de sincère
qui ne l'avait pas laissée indifférente.
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La
disparition troublante qui suivit fut celle de Neji Hyûga, ami d'enfance de
Tenten. Il avait eu lieu dans des circonstances similaires, si ce n'est que le
garçon était en train d'être conduit à l'hôpital après un accident qui aurait
pu être mortel. Les médecins chargés du garçon ont affirmé que le garçon avait
étrangement disparu de son lit d'hôpital, alors qu'on allait tenter une
opération. Tenten eut beaucoup de mal à admettre sa disparition, et encore
moins sa mort –car un mois après, un corps terriblement mal en point a été
retrouvé, et on l'a identifié grâce au tatouage sur son front, unique.
Par
la suite, c'est Hinata Hyûga, la cousine de Neji, qui disparu. Aucun corps ne
fut retrouvé, même après sa disparition; Elle était l'héritière de l'entreprise
boursière Hyûga corporation, mais était surtout atteinte d'un cancer incurable.
Ses jours étaient comptés, mais elle disparut de l'hôpital dans des
circonstances similaires à celles de son cousin. Temari s'entendait bien avec
la jeune fille, qu'elle rencontra par l'intermédiaire de Tenten.
Puis,
il y a quatre ans, Shikamaru connut le même sort. Il disparut, comme ça, du
jour au lendemain. Ses parents le cherchent encore, inlassablement. Temari
avait même réussit à se convaincre qu'il était mort, lui aussi avant sa récente
apparition. Shikamaru était un ami proche de la blonde –même si tous deux se
bornaient à prétendre le contraire-. Ils se disputaient souvent, mais un lien
solide les liait. Et après sa disparition, elle s'était rendu compte qu'elle ressentait plus que de l'amitié pour
le garçon. Mais il était trop tard.
D'autres
noms suivaient, certains déclarés morts ou non: Sasuke Uchiwa, Kiba Inuzuka,
Sakura Haruno, Choji Akimichi, Ino Yamanaka, Rock Lee, Shino Aburame… et enfin…
Temari
s'arrêta sur une page et caressa la photographie accompagnant l'article de
journaux de ses doigts fins. L'article était presque illisible et corné, signe
que la blonde le lisait souvent. Kankurô Sabaku, disparu depuis un an. Kankurô
était le petit-frère de Temari, l'ainé de Gaara. Tous les trois étaient liés
comme les doigts de la main, bien que ça n'ait pas été le cas pendant presque
toute leur enfance. Mais il avait disparu, son sang retrouvé dans la ruelle
devant laquelle le frère et la sœur Sabaku s'arrêtaient chaque jour. Temari
s'en voulait terriblement. Si ce soir-là, elle n'avait pas chassé son frère de
la maison, les conséquences n'auraient pas été si désatreuses.
Voilà
pourquoi Temari prenait ses disparitions si à cœur, pourquoi Temari –et le
commissaire responsable de l'enquête des "onze adolescents"- se pense
coupable: ses adolescents, elle les avait tous connus. Amis, ennemis, frères,
voisins, amis d'enfances, camarades de classe… La blonde referma violemment sa
pochette cartonnée, ce qui la fit reprendre conscience du monde qui
l'entourait. Lorsqu'elle plongeait son nez dans ce dossier, elle se sentait
happée dans un autre monde dimensionnel où ses souvenirs et sa rancœur étaient
seuls maîtres. Elle aperçut enfin le jeune homme qui se tenait, silencieux, en
face d'elle. Il la fixait avec un sourire qui sonnait faux esquissé sur les
lèvres. Il paraissait être la candeur incarnée, mais tout en
lui sonnait comme la pire hypocrisie. Ce garçon ne lui paraissait pas
être naturel. Pourtant, il la fixait comme si elle était la huitième merveille
du monde, ce qui la mit étrangement mal à l'aise –c'est pourquoi elle
l'observait froidement. Mais il était séduisant, terriblement séduisant.
C'était un homme d'une vingtaine d'année, grand et incroyablement bien bâti.
Brun, ses cheveux étaient coupés très courts et étaient exactement de la même
couleur que ses petits yeux taillés en amande. Alors que Temari le détaillait
du regard, il ouvrit la bouche et s'écria d'une voix mielleuse:
"_
Excusez-moi mademoiselle, est-ce que je peux m'asseoir à votre table ?"
La
blonde tourna la tête de gauche à droite: en effet, toutes les autres tables du
café étaient occupées. Elle poussa ses affaires et l'inconnu s'assit en la remerciant
gracieusement. Immédiatement, elle détourna son regard du garçon et ressorti
ses notes et replongea dedans : tout était prétexte pour fuir ce regard brûlant
d'une lueur qui ne la rassurait pas. Au bout de quelques minutes de silence, le
bel inconnu se présenta:
"_ Je m'appelle Sai.
_ Ah… "répondit la jeune femme, peu intéressée.
Le
garçon ricana élégamment, d'un rire clair et presque imperceptible. Il demanda
ensuite:
"_ Et quel est votre nom ?
_ ça ne vous regarde pas.
_ Allez, je vous ai donné le mien !
_ Je ne vous l'ai pas demandé." Répliqua-t-elle
du tact au tact
Le sourire de Sai s’élargit puis il passa une
main dans ses cheveux fins, gêné.
" _ Excusez-moi… c’est que… je ne
suis pas très à l’aise avec les autres. J’ai toujours du mal à me faire des
amis. "
Temari eut un petit sourire, et le nez
toujours collé dans ses notes elle marmonna :
" _ Temari.
_ Pardon ?
_ Je m’appelle Temari. "
Le sourire étrange de Sai s’adoucit, et il
murmura d’une voix posée :
" _ C’est un joli nom…
_ J’espère pour vous que vous ne me draguez pas…
répondit-elle, menaçante.
_ Pas vraiment. Mais je ne mens pas quand je dis que
votre prénom est beau, et vous aussi d’ailleurs. "
Temari se sentit rougir malgré elle. Elle
porta ses lèvres à sa tasse de café pour éviter le regard de son interlocuteur.
Mais lui ne voulait pas lui laisser de répit et enchaîna :
" _ Vous vous intéressez à
l’affaire des onze adolescents ? "
La jeune femme se retint de cracher son café
à la figure de Sai, mais avala tout de même de travers et toussa bruyamment.
Elle se raidit, et répondit froidement, sur la défensive :
" _ Qu’est-ce que ça peut vous
faire ?
_ Rien. Mais moi aussi je m’y intéresse. J’en
connaissais quelques-uns…
_ Vraiment ?! s’écria la blonde. "
Les autres clients du café se retournèrent
vers elle, mais Temari ne leur accorda aucune attention. Elle s’était
bruyamment levée de sa chaise, frappant la table de ses mains chaudes dans un
bruit très sonore. Elle se concentrait entièrement sur ce Sai, qui entrait dans
sa vie comme une fleur en lui apprenant qu’il était intimement lié à cette
affaire qui la touchait tant. Ce dernier écarquilla les yeux de surprise,
et hésita quelques secondes avant de répondre :
" _ Euh oui… certains.
_ Lesquels ? "
Sai fit glisser sans gêne la pochette jaune
de son interlocutrice, qui se rassit. Il sortit six articles de journaux et les
étala devant la jeune femme qui les observait en silence. D’un doigt, il
désigna chacune d’elle en les commentant :
" _ Shino Aburame par exemple. Il
était un cousin éloigné que j’ai croisé quelques fois pendant les réunions de
familles. "
Temari hocha lentement la tête et l’incita du
regard à poursuivre.
" _ Kiba Inuzuka, un ami, Sakura
Haruno et Ino Yamanaka. C’étaient les filles d’amis à mes parents que je voyais
de temps en temps. Rock Lee, il était dans un club avec moi au collège et
Kankurô Sabaku.
_ Kankurô ? tiqua la
blonde.
_ Il était dans
ma classe au collège. ça remonte à longtemps."
Temari fut surprise de cette révélation: en effet, Sai paraissait avoir vingt ans, et non dix-sept comme il le prétendait. Mais elle ne s'en formalisa pas et se sentit rassurée et beaucoup plus proche de cet inconnu: lui aussi avait perdu des amis –ou du moins des connaissances- et surtout, il connaissait son frère.
"_ Et vous, je suppose que …
_ Kankurô est mon frère. Tous ces adolescents, je les
ai connus, ils étaient presque tous des proches et de véritables amis.
Maintenant je n'ai plus personne, à part mon petit frère. Ils sont tous… et j'ai
le désagréable sentiment d'être responsable de tout ça. Je suis la seule à être
toujours là, à tous les connaître. Ils comptaient tellement pour moi…"
Elle
avait débité sa tirade d'un coup, presque sans respirer. Mais ceci dit, sa
douleur secrète évacuée, une fine larme perla au coin de son œil droit. Ce
n'était pas de gros sanglots, seulement de douces larmes de souffrances qui
coulèrent le long de ses joues pêches. Elle s'était pourtant promis d'arrêter
de pleurer comme ça, surtout devant tout le monde.
Sai
attrapa sa main et la serra avec douceur et fermeté. Temari nota que sa peau
était incroyablement chaude et ce simple contact l'apaisa. Il planta ses yeux
onyx dans ceux sapins de la jeune fille et murmura d'une voix ferme:
"_
Tu n'es pas responsable Temari –elle nota qu'il la tutoyait désormais ce qui
n'était pas pour lui déplaire-. Je pense que tu es simplement impliquée sans le
savoir dans une sale histoire…"
Elle
fronça les sourcils et ouvrit la bouche pour rétorquer quelque chose. Mais
l'expression qu'arborait son interlocuteur l'en empêcha: il ne voulait pas en
dire plus.
Les
nuages se foncèrent au dessus de leurs têtes et une fine pluie printanière
tomba. Temari rangea ses papiers rapidement. Trop rapidement peut-être. Elle se
coupa le doigt avec une feuille et elle saignait abondamment. Sai sortit un
mouchoir et banda l'index de la jeune femme avec. Mais avant cela, quelques
gouttes de sang coulèrent le long de la main du garçon. La blonde vit le visage
de Sai passer de la surprise à l'incompréhension. Mais remarquant qu'elle le
détaillait du regard, il arbora un sourire maladroit et faux qui se voulait
certainement rassurant, en déduisit la jeune fille.
"_
Il vaut mieux qu'on aille s'abriter. Je vous ramène chez vous ?"
Fini
le vouvoiement. Mais elle acquiesça en souriant et ils prirent la direction du
centre-ville, tout en discutant de choses et d'autres. Malgré la première –mauvaise-
impression que Temari eut du Sai, elle se surprit à l'apprécier plus que
nécessaire selon elle. Il savait être drôle et parlait avec ardeur de sa
passion, la peinture, ce qu'elle trouva touchant. Elle n'avait pas de passion
particulière, elle se trouvait bien fade.
Alors
qu'ils couraient dans une petite rue étroite remplis de petits commerçants,
Temari aperçut une ombre se diriger vers eux. Une seconde après, elle sentit
son bras droit compresser par une force spectaculaire, glaciale. Cette force
titanesque l'attirait vers l'arrière, l'éloignant de son nouvel ami. Quelle ne
fut pas sa surprise lorsqu'elle vit le visage de l'ombre:
"_
Shikamaru ? Mais qu'est-ce que…"
La
jeune femme était partagée entre la joie et la surprise. Elle l'entendit
marmonner dans sa barbe de sa voix grave:
"_
'Spèce de fille galère… faut toujours que tu
t'attires des ennuis.
_
Et toi pleurnichard, faut toujours que tu me déranges avec mes nouvelles
conquêtes, répondit-elle, sarcastique."
La
poigne du garçon se referma sur son bras à ses paroles et elle gémit de douleur.
Il relâcha doucement la pression, mais pas suffisamment pour qu'elle puisse
s'échapper. Temari répliqua tout de même:
"_
Et je ne t'ai rien demandé de toute manière, je sais me défendre !
Il
sourit.
'_
Vraiment ? Qui t'a sauvé des griffes d'Hidan, rappelle-moi?
_
Oui c'est toi c'est vrai, admit-elle en soupirant, mais…
_
Toujours aussi arrogante à ce que je vois."
Son
sourire narquois s'élargit alors que la blonde aux couettes lui lançait un
regard noir qui terrifierait le plus courageux des hommes. Il devait être le
seul sur toute la planète à pouvoir la défier sans prendre peur devant son
arrogance et son assurance.
"_
Là je n'ai aucun problème, donc arrête de te plaindre sale feignant !"
Le
visage du garçon s'assombrit et il marmonna dans un souffle:
"_
Tu n'imagines même pas dans quoi tu viens d'être impliquée… Et moi qui essayait
à tout prix de te protéger et de te garder vivante…"
Temari
écarquilla les yeux de surprise, mais se tut. Il n'y avait rien à dire.
Shikamaru l'emmenait elle ne savait où, mais cette perspective ne la dérangeait
pas, bien au contraire. A ces pensées, elle se sentit rougir et se murmura à
elle-même: "c'est un rêve donc à quoi bon ?"
Shikamaru
haussa un sourcil mais ne répliqua rien, conscient que Temari n'avait pas
remarqué qu'il avait tout entendu. Quelques secondes plus tard, Temari s'écria,
affolée :
"_
Shika, il y a un loup qui nous suit."
Et
c'était vrai. Un immense loup noir courait derrière eux, les rattrapant
dangereusement. Shikamaru s'arrêta et lâcha un juron. Il écarta Temari et la
plaqua derrière lui pour la protéger. Elle l'entendit murmurer: "Merde, il
nous a rattrapé."
Puis,
le silence. Le loup et Shikamaru se fixaient, la haine dans le regard. La
blonde s'agrippait malgré elle à la veste verte du garçon, qui sourit
tendrement à ce contact. Puis quelqu'un se glissa silencieusement derrière
Temari, sans qu'elle ne le remarque. Elle ne vit pas Shikamaru fermer les
yeux, ne l'entendit par murmurer un
"c'est pas trop tôt" et sourire d'un air
triomphant.
"_
Naruto, emmène Temari, je m'occupe de lui !
_
Comprit Cap'taine Nara !"
Temari
se retourna et plaqua ses mains sur sa bouche pour retenir une exclamation de
surprise. Un grand blond aux cheveux en bataille et aux yeux bleus se tenait en
face d'elle. Il avait, comme quand elle l'avait connu, une expression
malicieuse et idiote fixée sur le visage. Naruto Uzumaki. Mais il était…mort ?
"_
Ce n'est pas un jeu abruti, soupira Shikamaru, magnes-toi !"
Sur
ces paroles, le blond fit monter la Sabaku sur son dos. Elle cria de surprise
et ils s'éloignèrent à une vitesse surprenante. Mais ils n'allèrent pas bien
loin: Naruto les fit monter en haut du bâtiment qui surplombait la ruelle.
"_ Content de te revoir, Temari ! Tu m'avais un
peu manqué !" claironna-t-il, alors qu'il observait attentivement
Shikamaru se jeter sur le loup noir.
_ Moi aussi Naruto, mais… tu crois que Shikamaru fait
le poids contre ce monstre ?
_ Oh tu sais, Shika' est un
feignant de première classe, mais il est super balèze ! Il a quand même réduit
Hidan en charpie !"
Temari
hocha la tête et observa le combat qui se déroulait en bas. Shikamaru, qui
avait jusque là l'avantage, se retrouva projeté avec violence et force contre
le mur par la patte immense de cet espèce de loup. Le mur était complètement
détruit, la pluie lavait le sang qui coulait le long du visage du Nara. Ce
dernier leva la tête vers les deux spectateurs:
"_
Qu'est-ce que tu fous Naruto ? Je peux pas me battre
si elle regarde ! Elle me dérange !
_
Sympa, marmonna la jeune fille, vexée. Je retiens."
Naruto
s'esclaffa puis la fit descendre de son dos. Il murmura d'une voix gênée:
"_ Désolé Temari, ne m'en veux pas s'teuplait !
_ De quo…"
Elle
ne finit pas sa phrase: un violent coup s'abattit contre sa nuque, et son corps
tomba, rattrapé par les bras musclés de Naruto. Avant de s'évanouir, elle
entendit Shikamaru hurler:
"_ Mais espèce d'idiot ! J't'ai demandé de
l'éloigner, pas de l'assommer !
_ T'as rien précisé, maintenant laisse moi faire !
rétorqua Naruto en posant la jeune femme délicatement sur le sol. J'vais m'en débarrasser
de ce loup en deux temps trois mouvements !"
Temari sourit faiblement puis ses yeux se fermèrent.
A suivre...
Note de l'auteur: J'adore ce chapitre
(c'est pas la modestie qui m'étouffe !). J'ai
particulièrement aimé écrire la partie avec Shikamaru (j'espère que les joutes
verbales entre Temari et Shika sont bien
sarcastiques, tout en étant empreintes de tendresses et d'amitiés) et
l'apparition de Naruto, je me suis marré à l'écrire (j'ai un humour bizarre,
mais moi qui n'adore pas Naruto (sans le détester, je l'apprécie 'fin bon), je
me suis beaucoup amusé à écrire son apparition.
Ce chapitre devait faire un chapitre
avec le troisième, mais ça aurait été trop long et comme les chapitres trop long ne me donnent pas envie, je les ai coupé en deux !